Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 21:41

 

Pour celles qui ne sont pas encore passées par là, sachez que la préparation d'un mariage est constituée d'une multitudes de micro-tâches, toutes cruciales pour la réussite de la journée. Et quand, comme nous, on s'y prend au dernier moment, ça pourrait créer un certain stress... mais non, j'ai décidé que ce serait un mariage sans stress et donc j'engueule copieusement tout individu qui prétendrait être un tant soit peu tendu devant la liste des choses à faire à l'approche de l'événement. Comme je suis assez vigoureuse dans mes interventions, en général, ils n'y reviennent pas.

 

 

Ceci dit, il y a aussi dans cette histoire des moments fort agréables.

 

Par exemple, j'ai passé l'aprem avec ma Pépette, que je vois trop rarement, pour préparer la déco du chapiteau. Un vrai bon moment, tout simple. Ce sera rouge et blanc, comme ma robe.

 

Par exemple, hier soir mon frère (nommé pour l'occasion "oenologue officiel") nous a proposé de goûter les vins. En terre de Gascogne, aimer le bon vin est inscrit dans les gênes et savoir le savourer s'apprend tôt !

Il y avait là mes parents, mon frère, MonHomme, et moi.

On a goûté un blanc et quatre rouges : on a fini de trèèèès bonne humeur tous les cinq, et on a finalement choisi les vins qu'on gardera... au niveau dans la bouteille.

La photo est plutôt parlante :

 

vins-mariage.jpg

 

 

La bouteille la plus à gauche a été très vite éliminée (vin excellent mais trop typé).

La seconde a été éliminée après hésitation, comme en témoigne le niveau un peu plus bas (très bon mais un peu jeune : trop d'attaque).

Vous devinez que les deux suivants ont été adoptés sans la moindre hésitation...

 

Le blanc, sans concurrence, a été adopté immédiatement mais faut croire qu'hier soir on était plus "rouge" que "blanc"...

 

(au fait, je vous ai déjà dit que je suis à moitié Gersoise ? non ? ben les vins du Gers, franchement, y en a des bons... hips !...)

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 19:56

 

C'est l'équation radicalement logique que ma grand-mère a fomenté dans sa petite tête pendant son séjour à l'hôpital la semaine dernière.

Oui, ma grand-mère a eu un souci de santé et a passé quelques jours à l'hosto, mais elle est revenue à la maison (d'ailleurs, mardi soir, je me suis retrouvée à lui expliquer comment elle devait faire pour se mettre une capsule vaginale, et que non, ça ne tomberait pas si elle se levait pour aller se laver les mains... glamour, quand tu nous tiens...). En bonne petite-fille, je suis allée la voir une fois le déménagement passé.

 

Extrait de conversation :

 

Mamie : "Bon, maintenant tu prépares le mariage alors !"

 

Moi, intérieurement : "Dire que maman se demandait si elle ne perdait pas un peu la boule... en tous cas le mariage elle n'a pas oublié ! "

Moi, extérieurement : " Mmmm... "

 

Mamie : " Et puis maintenant vous allez penser à faire un héritier, hein ? " (ceci avec un sourire en coin, parce que la formulation "héritier", ça ne lui ressemble pas du tout, à ma mamie)

 

Moi, intérieurement : " Argh ! me suis faite avoir par surprise ! "

Moi, extérieurement : " Oui, oui... "

 

Mamie : " Redis moi, quel âge tu as maintenant ? "

Moi, intérieurement : "Grrrr... elle va pas me faire ce coup là elle aussi !! "

Moi, extérieurement : " 35 "

 

Mamie : " Oh ben moi j'ai eu ta mère à 33, et Marie à 38. C'est bien, tu vois, tu auras ton bébé au même âge que moi ! "

 

Moi, intérieureument : " Mamie je t'aiiiiiime !!!!! "

Moi, extérieurement : " J'espère... oui, j'espère... " (vous les sentez, là, les larmes qui montent?)

 

Ma mamie, elle a du capter qu'il y avait un bug, parce que quand je l'ai laissée un moment plus tard, elle s'est emparée de son chapelet et elle m'a dit en m'embrassant "Je vais prier pour qu'il vienne maintenant, ce bébé".

Texto, elle m'a dit ça.

 

Alors s'il vient au prochain essai, ben je reverrai son prénom, à mon héritier, histoire qu'il porte un peu de cette femme-là...

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 12:00

 

 

 

 

TADAAAAAM   !!!!

 

 

 

 

 

 

 

 Voici la photo ....

 

 

 

 

 

 

Du moins une photo...

 

 

 

 

 

 

 

 

P7080741.JPG

 

 

 

 

 

 

Vous vous attendiez à quoi ? La robe? Namého, ça va pas la tête ??? Vous le savez bien, que MonHomme passe par ici régulièrement !

Il a vu la robe une fois sur le catalogue, juste pour le convaincre (que c'était pas trop meringue quand même, pas trop "snob"...) mais il la verra plus, plus ! Il a juste droit aux accessoires (euh, ils les aime bien, d'ailleurs...)

 

 

Juste pour vous allécher :

- c'est pas des frou-frous

- c'est très très très très joli

- c'est couleur ivoire, avec des broderies bordeaux toutes fines, jooooolies !

- il y a un joli bustier

- il y a une traîne, ça justement je m'en serais passée mais bon... ça a fait briller les yeux de ma Pépette, je vous dis pas : rien que pour ça je l'aime bien !

 

 

Et pis sinon, je déménage demain, du coup :

- j'ai pas le temps de commenter sur vos blogs même si je passe en coup de vent, tellement je suis à 2000 à l'heure

- même pas le temps de répondre à vos coms : j'aime bien prendre le temps de réfléchir un peu à mes réponses, et là pas question ! Mais l'article du jour répond à la demande générale de photo, non ?

- pas d'internet pendant quelques jours à partir de demain, je vais aller squater un peu chez mes parents pour lire les mails mais ce sera du rapide : ne vous étonnez pas, ne vous inquiétez pas !

- j'ai reçu hier mon premier courrier dans ma nouvelle boîte à lettres, j'adore l'idée que ce soit tombé sur cette lettre-là : merciiiiiiii à qui le sait !! (j'aime, je crois que je vais faire un mobile, ou bien les éparpiller sur l'étagère qui court tout le long de mon séjour)

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 18:00

 

Vers 8/9 ans, donc, je pensais savais que je me marierais en robe de princesse, à l'église, de préférence devant Monsieur le Curé (celui du mariage de mes parents, de mon baptème, de celui de ma mère et mes tantes ainsi que de celui de mes enfants, d'ailleurs, je croyais à l'époque... on est con, quand on est gosse...). Le seul souci était de trouver le bon mari. À ce sujet ma grand-mère me donnait déjà moult conseils, le principal étant que nous ne devrions pas nous disputer, surtout pas. Conseil que je n'ai pas suivi : je me dispute beaucoup avec mon futur époux. (Ma grand-mère a un caractère de commandante invétérée, et avait par chance un mari inapte à la dispute. J'ai un caractère de commandante que j'essaye de maîtriser, MonHomme aussi, et nous avons validé tous les deux (et largement) notre aptitude à la dispute)

 

Puis j'ai évolué sur mon idée de la religion... et s'est posée la question du mariage à l'église. Vous avez compris que j'étais, ado, passablement intransigeante sur les "signes extérieurs de religion". Donc, le mariage à l'église, c'était plus trop à l'ordre du jour. Sauf si je tombais sur un homme qui le voulait (ce que j'espérais secrètement, car à l'époque je n'assumais pas très bien tout ça auprès de ma famille).

 

En prime, j'ai développé un déficit d'affection pour mon aspect physique (j'espère que vous appréciez la finesse de la formulation) qui m'interdisait d'envisager que je pourrais être jolie en robe blanche...

 

Bref, je n'imaginais plus, mais alors plus du tout, me marier en robe de princesse.

 

Et puis, il y a une grosse année, j'ai demandé MonHomme en mariage : il a un peu pleuré, puis il a dit oui... Avant d'ajouter aussitôt : "Mais on va pas à l'église, hein !" suivi de "Et puis je ne mets pas de costume moi, et encore moins de cravate, je te préviens !!".

Tout cela m'allait très bien : un passage à la mairie en "tenue civile" pour dire à tous "Voici l'homme que j'ai choisi", une fête simple et conviviale avec notre famille et nos amis, dans notre (grand) jardin. Un truc qui nous ressemble, pas un grand carnaval. Tout cela était acquis.

 

 

Puis Copine m'a demandé : "Tu vas te marier en meringue ? Non, parce que moi je me suis mariée en meringue, tu sais..."   Et moi "Noooooon ! De toutes façons on ne va pas à l'église, et puis non, j'ai pas envie : j'aurais l'impression d'être déguisée, que ce ne serait pas moi.".

Et c'est là qu'elle m'a répondu : "Méfie-toi : si tu en essayes une, une seule, t'es foutue : tu te marieras en meringue... moi je voulais surtout pas, mais je suis entrée dans un magasin et j'étais cuite..."

 

J'aurais du l'écouter...

Mardi dernier (oui, mardi, je jour de la PDS pourrie) je suis allée me chercher une robe, un truc simple : surtout pas une meringue. Un truc qui me ressemble, joyeux, frais, avec des couleurs et un peu habillé quand même pasqu'y faut pas déconner, c'est quand même pour mon mariage !

Je suis passée devant un magasin de meringues. Y en avait une jolie, en vitrine. C'est là que je me suis dit : "C'est quand même con, tu sauras jamais à quoi tu aurais ressemblé en robe de mariée..."

Alors je l'ai essayée.

 

Vous me voyez venir, hein...

Il m'est arrivé un truc dingue. (euh, sans parler du fait que j'avais mis le jupon à l'envers, pfff, chuis vraiment nulle en meringue!!)

 

Je me suis trouvée jolie.

 

Dingue, je vous dis.

Grisant, tellement c'était dingue.

 

Jolie, et même que ça me ressemblait. Dingue, je vous dis. La jolie femme en face de moi dans le miroir, celle dont les yeux brillaient et qui souriait sans le vouloir (je vous rappelle que c'était mardi, jour pourri), ben c'était moi. Pas déguisée, non, juste moi.

Incroyable mais vrai.

Je ne me suis jamais sentie aussi femme.

Dingue.

(paradoxalement, ma mère, qui était avec moi, m'a dit : "on dirait une petite fille !"... encore une fois, elle a rien compris, ma mère...)

 

Alors voilà, je vais me marier en meringue...

J'ai mis 3 jours à m'y faire, je me suis réveillée au moins 8 fois dans la nuit de mardi à mercredi, non pas en pensant à mon foutu échec de TEC, mais en rêvant à ma robe blanche, en me demandant si c'était vraiment raisonnable, et en concluant à chaque fois : "C'est pas vrai... mais c'est pas vrai... je vais me marier en meringue... non mais c'est pas vrai ! ... en meringue !!! "

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 22:26

 

Attention, article long et limite barbant. Je sais qu'il y en a au moins une qui le lira jusqu'au bout (suivez mon regard...), les autres, vous pouvez passer votre chemin !

 

Quand j'avais 8 ou 9 ans, j'allais tous les dimanches à la messe avec ma grand-mère (celle des fraises délicieuses et de la chûte au pied du lit). Pas par excès de mysticisme, non. Mais j'aimais bien le curé Monsieur le Curé, c'était un homme profondément gentil, il avait un regard bienveillant et toujours un mot pour moi. En plus il avait marié mes grands-parents, baptisé ma mère et mes tantes, marié mes parents et mes tantes, baptisé tous mes cousins (et moi, par la même occasion) : il faisait un peu partie de la famille. Bref, je l'aimais beaucoup, il disait des choses intéressantes - même pendant la messe - et ça me plaisait bien.

Et puis, ma grand-mère était une femme toujours pressée, toujours occupée à des tâches urgentes, elle avait toujours du monde autour d'elle (il faut dire que pendant les vacances, on était une quinzaine d'oncles, tantes, cousins à demeure, et que ça vous occupe une maîtresse de maison !). Mais à la messe, elle y allait seule. Donc, si j'y allais avec elle, je l'avais pour moi toute seule... et ça, j'aimais beaucoup, beaucoup.

 

Bref, vers 8/9 ans, j'étais certaine que je me marierais à l'église, la question ne se posait même pas. Et en robe de princesse, évidemment. C'est vers cette époque que j'ai invité mon papi et ma mamie à mon mariage, et que papi m'avait répondu que, peut-être, il n'y serait pas... parce qu'il serait peut-être mort. Je lui en ai beaucoup voulu pour cette petite phrase : on est con, quand on est gosse...

 

Et puis, vers 10/11 ans, je me suis rendue compte que oui, j'aimais bien aller à la messe, mais que non, je ne croyais pas en Dieu. Du moins, pas tel qu'il m'était présenté.

Déjà toute gamine (5/6 ans), quand mamie me disait que Dieu était dans le ciel, au dessus-des nuages, je lui rétorquais que ce n'était pas possible, parce qu'on ne peut pas s'asseoir sur un nuage : celui qui essaye de s'asseoir sur un nuage, il tombe vu qu'il est plus lourd que la vapeur d'eau. Oui, j'étais déjà raisonneuse... Et ma grand-mère, un peu embarrassée : quels autres mots pour expliquer Dieu à une minette de CP ?

 

Vers 10/11 ans, je me suis dit que ce Dieu sévère, punisseur, sans indulgence, qu'on nous présentait au caté, n'était guère logique. On nous disait que "Dieu est amour", qu'il fallait être honnête et généreux. Que si on faisait les choses sans intention de faire le Mal, on irait au paradis. Mais Dieu était bien sévère avec les "pécheurs"...

Moi, quand j'ai du me confesser pour ma communion, j'étais bien embêtée... Dans ma tête, un péché, c'était quand on avait eu l'intention de faire quelque chose de mal. Or, de par l'éducation que j'avais reçue, c'est une chose que je ne faisais pas. J'avais conscience que parfois je faisais des bêtises, plus ou moins graves, mais jamais intentionnellement.

Donc, point de péché à confesser. Mais c'était obligatoire, le curé (ce n'était pas Monsieur le Curé, c'était un autre, beaucoup moins sympathique) nous avait dit que c'était impossible que nous n'ayons jamais péché. Ça m'a sacrément perturbée.

Dieu serait donc un type qui pouvait vous en vouloir même si vous essayiez d'être sincèrement gentil ? Pas logique, j'vous dis. Dieu, s'il existait, il savait que je n'avais pas de mauvaises intentions, même le jour où j'avais malencontreusement mordu mon frère le lendemain du BCG, juste sur la cicatrice toute fraîche (je jure, j'avais pas visé : c'est tombé comme ça) : j'étais juste très énervée, et très bête. Il savait aussi que mon frère n'avait pas réfléchi avant de me pousser d'en haut de l'escalier, mais heureusement je me tenais bien des deux côtés de la rampe pendant qu'il me poussait avec ses pieds.

 

Dieu, il ne se montrait pas. Donc, il nous donnait le choix de croire en lui ou pas. Mais ce qu'il ne négociait certainement pas, c'était d'appliquer ce que j'avais compris des valeurs de la religion catholique : l'honnêteté, la générosité (je n'ai jamais aimé le terme "charité"), "l'amour" des autres.

Pour moi, il suffisait de rester dans ces chemins-là pour bien m'entendre avec lui, et peu importait si je croyais ou pas à son existence.

 

Il faut dire que je craignais quand même un peu l'enfer, quand j'étais gamine. Mais je répugnais à croire en Dieu uniquement pour éviter l'enfer, ce n'était pas honnête et donc c'était un péché (pfff, j'étais un peu torturée comme gamine, non?).

L'arrangement que j'avais conclu avec Dieu (s'il existait) au cas où je mourrais était donc le suivant : " Je ne sais pas si je crois en toi ou pas. MAIS je suis une fille qui respecte les grands principes de la religion catholique, parce que je les trouve justes. DONC si je meurs, il y a deux solutions : SOIT tu es un dieu jaloux et vengeur, qui n'admet pas qu'on ne croie pas à son existence, et alors tu ne m'intéresses pas et j'ai raison de ne pas croire en toi et l'enfer n'existe pas non plus ; SOIT tu es un dieu aimant et bienveillant qui accepte de me laisser la liberté de croire ou pas, et alors tu sais que je ne suis pas une mauvaise fille, que j'ai toujours fait de mon mieux donc tu ne m'envoies pas en enfer même si je ne crois pas exactement en toi."

Redoutablement logique, non ?

 

J'ai fonctionné pendant toute l'adolescence sur cet arrangement, sans décider si je croyais vraiment ou pas. J'ai fait mes deux communions, mais pas la confirmation parce que le caté tombait en même temps que le cours de danse avec mes copines et il a fallu choisir. Mes parents, à qui je n'avais pas raconté toutes mes pérégrinations intimes, ont été plutôt rassurés : ils s'inquiétaient un peu de me voir continuer à aller à la messe tous les dimanches qu'on passait chez mes grands-parents...

 

Puis Monsieur le Curé est mort.

Les messes sont devenues des leçons de morale, des cours de "bon comportement"... on ne parlait plus de libre arbitre, mais on demandait de s'agenouiller devant des principes, des lois sur lesquelles il n'y avait pas lieu de réfléchir. J'ai cessé définitivement d'aller à la messe, même pour faire plaisir à ma grand-mère.

 

J'ai aussi réalisé, quand j'ai vu des gens mourir autour de moi, combien il est rassurant d'avoir la foi, de croire en un après. J'ai compris à ce moment là que, certainement, on peut croire en Dieu par opportunisme... mais non, ce n'était pas pour moi. Si on y croit par opportunisme, Dieu le sait et ce n'est pas ce qu'il veut : toujours ma logique implacable... Et puis, ç'aurait été une façon de trahir ma grand-mère, qui m'avait dit un jour : " Tu sais, la foi, on l'a ou on ne l'a pas. Elle t'est donnée, ou pas. Toi, tu ne l'as pas reçue. Je le regrette, parce que c'est quelque-chose qui t'aiderait à vivre. "  J'ai trouvé ça très sain, comme formulation.

 

Puis, en devenant adulte, j'ai compris que pour les croyants, Dieu n'est pas une personne (genre, un type assis sur un nuage), mais un concept abstrait pour désigner tout ce qui est bon en nous. Je crois que si on me l'avait présenté comme ça gamine, j'aurais pu y croire. Ou peut-être me l'a-t-on dit, mais je ne l'ai pas compris : trop concrète, trop "logique" dans mes raisonnements ?

 

Toujours est-il qu'aujourd'hui, je ne crois pas en Dieu, j'ai laissé tomber mon arrangement pour éviter l'enfer, et j'ai décidé de vivre selon les principes que j'ai choisis, qui concordent avec les "grandes lois" du christianisme tel que je le comprends.

Mais quand "par accident" je vais à la messe (mariages, communions, enterrements...) je ne récite plus les prières, car ces actes de foi ne correspondent pas à mes convictions. J'ai le sentiment que déclarer, même au milieu d'un foule anonyme "Je crois en Dieu", ce serait cracher à la figure de tous ceux qui y croient vraiment. Ce serait dire à ma grand-mère : " Vois comme ta foi vaut peu, quand je peux réciter la même prière que toi sans en penser le moindre mot ! Quelle est la différence entre ta prière et la mienne, qui ne vaut rien ? "

 

 

Alors je ne me marierai pas à l'église, je le sais depuis plusieurs années maintenant.

Dans ma famille, ils sont un peu étonnés, ils pensent que c'est à cause de MonHomme, qui est un peu "bouffeur de curés" sur les bords (surtout à gauche). Ils ont du mal à comprendre quand j'explique que je refuse d'aller à l'église par respect pour mamie, alors qu'eux pensent que je pourrais y aller justement "pour lui faire plaisir". lls trouvent un peu excessif mon refus de "m'engager devant Dieu" alors que cette formulation n'a pas de sens pour moi (j'ai bien écouté au dernier mariage auquel j'ai assisté, c'est ça que disent les mariés). Elle (mamie) a compris, je crois.

 

 

Voilà, tout ce long article pour préparer le prochain, vous le croyez ça ? Je n'avais pas prévu d'en écrire tant, mais c'est sorti tout seul. L'occasion de faire le point avec moi-même, certainement.

 

Bravo à celles qui sont arrivées au bout !

 

Partager cet article
Repost0

???

  • : Sur notre chemin...
  • : Sur notre chemin, la PMA, parce que notre bébé ne viendra pas sans l'aide d'une troupe de magiciens professionnels.
  • Contact

Nos sentiers déjà battus :

2001 : rencontre avec MonHomme, début d'un bel amour...

2005 ou à peu près : MonHomme veut une maison à nous, un bébé, peut-être même un mariage ?

2005 à 2007 : je freine, j'hésite, peur du grand saut... peur de moi-même, au fond

2007 : arrêt de pilule : je n'ai plus (trop) peur

2008, début 2009 : cycles aléatoires, thermomètre, Clomid, Hunher et autres joyeusetés font notre quotidien

mai 2009 à juin 2010 : 5 IAC, avec pauses plus ou moins longues, pas le moindre +

septembre 2010 : FIV 1, négative (mais 9 "bons" embryons, dont 7 congelés) (Chapi et Chapo)

novembre 2010 : TEC 1.1 négatif (Tic et Tac)

janvier 2011 : TEC 1.2 négatif, fin de FIV 1 (Zorro)

mars 2011 : FIV2 négative (Tom-Tom et Nana), 7 congelés

juin 2011 : TEC 2.1 négatif (les Trois Mousquetaires)

août 2011 : mariage, journée inoubliable !

sept/octobre 2011 : TEC 2.2 négatif, fin de FIV 2 (Nicolas et Pimprenelle)

janvier/février 2012 : FIV 3 : 5 embryons, 3 tranférés (sans petit nom)

6 février 2012 : PDS à 56 !!!!!!!!!

9 février 2012 : 103

20 février 2012 : écho 1 : un embryon comme il faut, là où il faut, mais trop tôt pour l'activité cardiaque : c'est notre tortue  à nous !

25 février 2012 : écho 2 : la tortue a une activité cardiaque

14 mars 2012 : écho 3 (9 SA + 1) : tout va bien !

Vocabulaire