Il y a eu les " U " de l'été de Nell, voici maintenant mes " EU " du mariage :
On a eu un mariage joyeux, complètement.
On a eu un mariage avec presque tous ceux qu'on aime autour de nous.
On a eu un mariage mariage sans arrière-pensée.
On a eu des rires et des chants, des sourires entiers.
On a eu une journée qui restera dans les mémoires par sa lumière.
On a eu des regards émus et des batailles d'eau (beaucoup des deux).
On a eu des sourires à tous les étages.
On a dit notre amour, simplement.
Et plus.
On a eu une consigne stricte de la part des très proches de l'oncle de MonHomme, on ne pouvait qu'obéir. La consigne était "amusez-vous".
On a eu des invités exemplaires.
On a eu un temps magnifique.
On a eu des émotions à ne plus savoir qu'en faire.
On a déliré comme des gamins sans savoir comment c'était parti.
On a fait des duels de chansons de dessins animés entre tablées, c'était totalement débile et génial.
J'ai été bouleversée 48 000 fois dans la journée, à voir autour de nous tous ces gens, tous ceux qu'on aime, réunis ainsi. À les voir dans le même sourire juste en faisant un tour sur nous-mêmes dans les bras de MonHomme, au son de leur musique, au son de leurs chants, au son de nos rires.
On a fait une fabuleuse provision d'amitié, d'affection, de joie, de confiance, de bonne humeur, d'amour, de regards bienveillants, de générosité, de sincérité, de rires, de chants, de bonheur.
On a versé une petite larme intérieure à la mairie à la lecture de l'article je-ne-sais-plus-combien, qui explique les devoirs des époux envers leurs enfants. Du coup il y a aussi quelques photos tristes, parce que notre vie est aussi comme ça.
On a dit à ceux qu'on aime qu'on les aime. Je trouve qu'on ne le fait pas assez souvent. Du coup je me suis répétée beaucoup samedi : je me demande si jen'en ai pas un peu trop fait...
On a distribué 18 millions de mercis, plus quelques-uns par-ci par-là.
Il paraît qu'on a aussi distribué du bonheur. Tant mieux.
Je n'ai pas eu la moindre envie de pipi, j'étais presque déçue. Copine, qui était officiellement désignée pour me seconder, aussi.
On a profité de cette journée jusque tard dans la nuit, puis le dimanche aussi. On a ri, encore, on a souri, beaucoup, on a rangé, un peu, on a mangé, toujours, on a bu, avec plaisir. Le vin était excellent, au passage : notre dégustation a porté ses fruits, les invités ont apprécié.
J'ai baillé pour la première fois dimanche vers 20h, je trouve que c'est une jolie performance.
J'ai aimé cette fête, j'ai été remuée plus que je ne l'aurais imaginé par toute l'affection qui s'est exprimée ce jour-là. C'était tellement fort que je n'ai pas été triste que ça s'arrête, j'ai le sentiment d'avoir emmagasiné tout ce que je pouvais contenir de positif : de toutes façons on ne pouvait rien ajouter !
Par contre j'ai du mal à émerger, à revenir à la réalité quotidienne.
Ma maison est sans dessus dessous (oups, ça s'écrit comme ça?) ; mon bureau est méconnaissable, il me faudrait 10 jours pour le ranger ; la rentrée approche à grand pas (on m'a dit ce matin que c'est dans 9 jours, oups !), je dois prendre rdv chez le dentiste et chez ma gynéco PMA (oups, déjà finies les vacances ?), je dois m'occuper des impôts qui m'ont envoyé un recommandé que je n'ai pas encore ouvert (oups oups oups...).
Mais je m'en fous. Demain, on part pour 3 jours de VACANCES !!!
PS : Ne me huez pas tout de suite : photo il y aura, mais aujourd'hui je galère avec le logiciel de retouche pour enlever nos têtes, et l'anonymat, bien que de plus en plus difficile à maintenir, reste une règle de base de mon blog. Donc, ce sera photo floutée, dès que je serai réconciliée avec ce p***n de logiciel. (Je vais d'ailleurs commencer par ne plus l'insulter, ça le ramènera pt-ê à plus de bonne volonté à mon égard.)