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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 22:26

 

Attention, article long et limite barbant. Je sais qu'il y en a au moins une qui le lira jusqu'au bout (suivez mon regard...), les autres, vous pouvez passer votre chemin !

 

Quand j'avais 8 ou 9 ans, j'allais tous les dimanches à la messe avec ma grand-mère (celle des fraises délicieuses et de la chûte au pied du lit). Pas par excès de mysticisme, non. Mais j'aimais bien le curé Monsieur le Curé, c'était un homme profondément gentil, il avait un regard bienveillant et toujours un mot pour moi. En plus il avait marié mes grands-parents, baptisé ma mère et mes tantes, marié mes parents et mes tantes, baptisé tous mes cousins (et moi, par la même occasion) : il faisait un peu partie de la famille. Bref, je l'aimais beaucoup, il disait des choses intéressantes - même pendant la messe - et ça me plaisait bien.

Et puis, ma grand-mère était une femme toujours pressée, toujours occupée à des tâches urgentes, elle avait toujours du monde autour d'elle (il faut dire que pendant les vacances, on était une quinzaine d'oncles, tantes, cousins à demeure, et que ça vous occupe une maîtresse de maison !). Mais à la messe, elle y allait seule. Donc, si j'y allais avec elle, je l'avais pour moi toute seule... et ça, j'aimais beaucoup, beaucoup.

 

Bref, vers 8/9 ans, j'étais certaine que je me marierais à l'église, la question ne se posait même pas. Et en robe de princesse, évidemment. C'est vers cette époque que j'ai invité mon papi et ma mamie à mon mariage, et que papi m'avait répondu que, peut-être, il n'y serait pas... parce qu'il serait peut-être mort. Je lui en ai beaucoup voulu pour cette petite phrase : on est con, quand on est gosse...

 

Et puis, vers 10/11 ans, je me suis rendue compte que oui, j'aimais bien aller à la messe, mais que non, je ne croyais pas en Dieu. Du moins, pas tel qu'il m'était présenté.

Déjà toute gamine (5/6 ans), quand mamie me disait que Dieu était dans le ciel, au dessus-des nuages, je lui rétorquais que ce n'était pas possible, parce qu'on ne peut pas s'asseoir sur un nuage : celui qui essaye de s'asseoir sur un nuage, il tombe vu qu'il est plus lourd que la vapeur d'eau. Oui, j'étais déjà raisonneuse... Et ma grand-mère, un peu embarrassée : quels autres mots pour expliquer Dieu à une minette de CP ?

 

Vers 10/11 ans, je me suis dit que ce Dieu sévère, punisseur, sans indulgence, qu'on nous présentait au caté, n'était guère logique. On nous disait que "Dieu est amour", qu'il fallait être honnête et généreux. Que si on faisait les choses sans intention de faire le Mal, on irait au paradis. Mais Dieu était bien sévère avec les "pécheurs"...

Moi, quand j'ai du me confesser pour ma communion, j'étais bien embêtée... Dans ma tête, un péché, c'était quand on avait eu l'intention de faire quelque chose de mal. Or, de par l'éducation que j'avais reçue, c'est une chose que je ne faisais pas. J'avais conscience que parfois je faisais des bêtises, plus ou moins graves, mais jamais intentionnellement.

Donc, point de péché à confesser. Mais c'était obligatoire, le curé (ce n'était pas Monsieur le Curé, c'était un autre, beaucoup moins sympathique) nous avait dit que c'était impossible que nous n'ayons jamais péché. Ça m'a sacrément perturbée.

Dieu serait donc un type qui pouvait vous en vouloir même si vous essayiez d'être sincèrement gentil ? Pas logique, j'vous dis. Dieu, s'il existait, il savait que je n'avais pas de mauvaises intentions, même le jour où j'avais malencontreusement mordu mon frère le lendemain du BCG, juste sur la cicatrice toute fraîche (je jure, j'avais pas visé : c'est tombé comme ça) : j'étais juste très énervée, et très bête. Il savait aussi que mon frère n'avait pas réfléchi avant de me pousser d'en haut de l'escalier, mais heureusement je me tenais bien des deux côtés de la rampe pendant qu'il me poussait avec ses pieds.

 

Dieu, il ne se montrait pas. Donc, il nous donnait le choix de croire en lui ou pas. Mais ce qu'il ne négociait certainement pas, c'était d'appliquer ce que j'avais compris des valeurs de la religion catholique : l'honnêteté, la générosité (je n'ai jamais aimé le terme "charité"), "l'amour" des autres.

Pour moi, il suffisait de rester dans ces chemins-là pour bien m'entendre avec lui, et peu importait si je croyais ou pas à son existence.

 

Il faut dire que je craignais quand même un peu l'enfer, quand j'étais gamine. Mais je répugnais à croire en Dieu uniquement pour éviter l'enfer, ce n'était pas honnête et donc c'était un péché (pfff, j'étais un peu torturée comme gamine, non?).

L'arrangement que j'avais conclu avec Dieu (s'il existait) au cas où je mourrais était donc le suivant : " Je ne sais pas si je crois en toi ou pas. MAIS je suis une fille qui respecte les grands principes de la religion catholique, parce que je les trouve justes. DONC si je meurs, il y a deux solutions : SOIT tu es un dieu jaloux et vengeur, qui n'admet pas qu'on ne croie pas à son existence, et alors tu ne m'intéresses pas et j'ai raison de ne pas croire en toi et l'enfer n'existe pas non plus ; SOIT tu es un dieu aimant et bienveillant qui accepte de me laisser la liberté de croire ou pas, et alors tu sais que je ne suis pas une mauvaise fille, que j'ai toujours fait de mon mieux donc tu ne m'envoies pas en enfer même si je ne crois pas exactement en toi."

Redoutablement logique, non ?

 

J'ai fonctionné pendant toute l'adolescence sur cet arrangement, sans décider si je croyais vraiment ou pas. J'ai fait mes deux communions, mais pas la confirmation parce que le caté tombait en même temps que le cours de danse avec mes copines et il a fallu choisir. Mes parents, à qui je n'avais pas raconté toutes mes pérégrinations intimes, ont été plutôt rassurés : ils s'inquiétaient un peu de me voir continuer à aller à la messe tous les dimanches qu'on passait chez mes grands-parents...

 

Puis Monsieur le Curé est mort.

Les messes sont devenues des leçons de morale, des cours de "bon comportement"... on ne parlait plus de libre arbitre, mais on demandait de s'agenouiller devant des principes, des lois sur lesquelles il n'y avait pas lieu de réfléchir. J'ai cessé définitivement d'aller à la messe, même pour faire plaisir à ma grand-mère.

 

J'ai aussi réalisé, quand j'ai vu des gens mourir autour de moi, combien il est rassurant d'avoir la foi, de croire en un après. J'ai compris à ce moment là que, certainement, on peut croire en Dieu par opportunisme... mais non, ce n'était pas pour moi. Si on y croit par opportunisme, Dieu le sait et ce n'est pas ce qu'il veut : toujours ma logique implacable... Et puis, ç'aurait été une façon de trahir ma grand-mère, qui m'avait dit un jour : " Tu sais, la foi, on l'a ou on ne l'a pas. Elle t'est donnée, ou pas. Toi, tu ne l'as pas reçue. Je le regrette, parce que c'est quelque-chose qui t'aiderait à vivre. "  J'ai trouvé ça très sain, comme formulation.

 

Puis, en devenant adulte, j'ai compris que pour les croyants, Dieu n'est pas une personne (genre, un type assis sur un nuage), mais un concept abstrait pour désigner tout ce qui est bon en nous. Je crois que si on me l'avait présenté comme ça gamine, j'aurais pu y croire. Ou peut-être me l'a-t-on dit, mais je ne l'ai pas compris : trop concrète, trop "logique" dans mes raisonnements ?

 

Toujours est-il qu'aujourd'hui, je ne crois pas en Dieu, j'ai laissé tomber mon arrangement pour éviter l'enfer, et j'ai décidé de vivre selon les principes que j'ai choisis, qui concordent avec les "grandes lois" du christianisme tel que je le comprends.

Mais quand "par accident" je vais à la messe (mariages, communions, enterrements...) je ne récite plus les prières, car ces actes de foi ne correspondent pas à mes convictions. J'ai le sentiment que déclarer, même au milieu d'un foule anonyme "Je crois en Dieu", ce serait cracher à la figure de tous ceux qui y croient vraiment. Ce serait dire à ma grand-mère : " Vois comme ta foi vaut peu, quand je peux réciter la même prière que toi sans en penser le moindre mot ! Quelle est la différence entre ta prière et la mienne, qui ne vaut rien ? "

 

 

Alors je ne me marierai pas à l'église, je le sais depuis plusieurs années maintenant.

Dans ma famille, ils sont un peu étonnés, ils pensent que c'est à cause de MonHomme, qui est un peu "bouffeur de curés" sur les bords (surtout à gauche). Ils ont du mal à comprendre quand j'explique que je refuse d'aller à l'église par respect pour mamie, alors qu'eux pensent que je pourrais y aller justement "pour lui faire plaisir". lls trouvent un peu excessif mon refus de "m'engager devant Dieu" alors que cette formulation n'a pas de sens pour moi (j'ai bien écouté au dernier mariage auquel j'ai assisté, c'est ça que disent les mariés). Elle (mamie) a compris, je crois.

 

 

Voilà, tout ce long article pour préparer le prochain, vous le croyez ça ? Je n'avais pas prévu d'en écrire tant, mais c'est sorti tout seul. L'occasion de faire le point avec moi-même, certainement.

 

Bravo à celles qui sont arrivées au bout !

 

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commentaires

M
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L’avantage avec un article long et barbant, c’est qu’il y a plus à lire qu’avec un article court..<br /> <br /> <br /> Et j’ai pas passé mon chemin, parce que certains chemins comptent plus que d’autres. Je ne vais pas trop ajouter à cette belle réflexion personnelle et à tous ces com’ déjà bien fournis. La<br /> question de la religion est vaste. Alors je rebondis juste sur la fin, le mariage.<br /> <br /> <br /> Car nous nous sommes mariés figure-toi. Et je me suis trouvée confrontée à ce dilemne : un mariage civil seul ne satisfaisait pas le côté sacré que j’accordais au mariage mais un mariage à<br /> l’église, ne me correspondait pas non plus. Trop de choses dans la religion ne me semblent pas cohérentes, trop moralisatrices et je ne peux pas faire semblant, je ne vais jamais à l’église.<br /> Pourtant, comme des tas de choses sont belles par ailleurs et que je crois « à ma manière », je ne voulais pas faire l’impasse. J’en ai parlé à un ami diacre à l’esprit très ouvert et<br /> je lui ai expliqué mes positions. C’est lui qui nous a mariés.<br /> <br /> <br /> Mais ce n’était pas dans une église, dans un lieu à nous, choisi par nous et c’était parfait ! <br /> <br /> <br /> Je crois pour finir, que la religion aujourd'hui reste à réinventer... <br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Je suis arrivée à la fin mais j'ai sauté une partie au milei, ça compte?? :o)<br /> <br /> <br /> J'ai suivi le même genre de parcours, au niveau de la religion, avec quand même moins de questionnements cependant. Nous sommes tous les 2 baptisés, confirmés, etc... mais nous ne nous marierons<br /> pas à l'église et nos enfants ne sont pas baptisés, au grand damne de leur grand-mère : nous ne voulons pas nous inscrire dans cette voie-là alors que nous ne sommes plus convaincus. Je crois en<br /> une force supérieure, destin/Dieu/humanité je ne sais pas, mais l'organisation de l'Eglise me dérange beaucoup. J'aime l'idée d'être libre de penser/prier comme je le veux et je souhaite qu'il en<br /> soit de même pour mes enfants, jusqu'à ce qu'ils fassent leur propre choix s'ils le souhaitent.<br /> <br /> <br /> (je sens que je m'écarte du sujet là, mais puisqu'on parle religion...)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'espère que ça va parler futilité de mariage la prochaine fois !!<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> J'ai tout lu (passage d'avant bras sur le front pour essuyer la transpi ;-) c'était physique cette lecture ). J'aurais aussi pu ecrire cette article avec quelques différences. J'ai fait mon<br /> cathé, j'ai été à l'eglise pour moi. Puis les choses ont changés, je me suis posé des questions et j'ai cessé de croire. Je souhaite aussi me marier mes pas à l'eglise, mais Mr B oui et c'est<br /> parent et les miens qui ne sont pourtant pas croyant, juste il trouve que c'est beau mais non j'ai décidé ce sera sans église ou pas de mariage. Hâte de lire ce que tu nous prépare.<br /> <br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Coucou Cami!<br /> <br /> <br /> Ben moi je le trouve vachement interessant ton article, et j'ai tout compris, enfin je crois...<br /> <br /> <br /> Je te comprends parfaitement, quand tu dis, lors des célébrations auxquelles tu assistes que par souci d'honneté tu ne récites pas la prière. Je fais pareil, je zappe les passages du Credo<br /> auxquels je ne crois pas... Par souci d'honneteté, comme toi...<br /> <br /> <br /> Comme tu dis, je pense que Dieu n'est pas une personne, en tout cas qu'on ne peut la représenter comme tel... Pour moi (mais ça n'engage que moi, et c'est avec grand plaisir et confiance que je<br /> partage mesconvictions avec toi) Dieu, c'est l'indéfinissable... c'est ce qui fait que le monde est monde... c'est ce qui fait que le soleil se lève... C'est ce qui fait qu'une pmette reprends le<br /> combat apres un échec... Dieu, c'est l'Energie, et pour moi, on ne peut faire autrement qu'y croire...<br /> <br /> <br /> Pour moi, c'est ça la foi... Par contre je ne suis pas d'accord avec ta grand mère, sur le fait d'avoir la foi ou pas, de façon définitive... La foi on peut l'avoir, on peut la perdre, on peut la<br /> retrouver, on peut la cultiver... Dans un sens ou dans l'autre ce n'est pas quelquechose d'acquis... C'est un chemin qu'on explore, parfois semé d'embûches...<br /> <br /> <br /> Le paradis et l'enfer, j'ai du mal à me les représenter comme des "lieux"... Pour moi, ce sont des états d'esprit, que l'on connait de notre vivant, parcequ'on les a crées ou qu'on les a<br /> subits... justement parceque Dieu nous laisse libre de nos actes (je sais pas si c'est trés clair, si tu  veux je préciserais ;) )<br /> <br /> <br /> Avoir la foi est certainement rassurant devant la mort... Pas forcément la foi en Dieu, mais la foi en un aprés, pas forcément la foi en l'aprés proposé par la religion, mais peut etre en l'aprés<br /> que l'on s'est choisi... Je ne sais pas si ce sera réalisable, mais j'ai déjà mon projet d'aprés... en ça j'ai foi...<br /> <br /> <br /> Pour mon mariage, c'était important de me marier à l'église (rien d'obligatoire pour Shrek par contre), pour donner une dimension spirituelle à notre engagement.<br /> <br /> <br /> Comme toi autant j'adhère aux valeurs de la religion catholique (respect, amour de son prochain, honneteté, générosité),autant je fuis tout ce qui est dogmatique (fais pas ci, fais pas ça; c'est<br /> pas pour moi...). Notre cérémonie était parfois à contre courant, mais elle nous ressemblait...<br /> <br /> <br /> Ce qui compte, c'est votre choix à vous, et d'être en accord avec vos convictions... Et ça je n'en doute pas<br /> <br /> <br /> Enfin bref, désolée pour cette tartine, mais j'aime bien discuter de questions existencielles... J'ai hâte de lire ce que tu nous prépares!<br /> <br /> <br /> Gros bisous!<br /> <br /> <br /> PS as tu reçu mon mail?<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> ah ben moi j'ai tout lu et j'ai trouvé tout ça fort interessant!<br /> <br /> <br /> Déjà, je suis vachement épatée de ta capacité d'analyse aussi jeune...t'es pas prof de math pour rien lol!!!<br /> <br /> <br /> Ma gd mère est très croyante aussi. Mais moi la religion c'était associé à la mort..et ça me foutait la trouille...mes parents ne sont pas pratiquants...mais en 6è ils m'envoyaient à la messe les<br /> samedi (à pied avec mon voisin) pdt que eux..ils restaient tranquille peinard...(tiens je me demande ce qu'il pouvaient faire pdt mon absence!!!) Bon ben moi j'en profitais pour dépenser les 5<br /> francs de la quête en 4.50 de bonbec à la superette et 50cts pour la quête et ma conscience!lol!!...Elle était vachement élaborée ma capacité d'analyse tiens!!! En regard de la tienne!!!lol<br /> <br /> <br /> Pour ton choix de ne pas te marier à l'Eglise, je te comprends entièrement, j'ai la même attitude que toi pour les cérémonies auxquelles je suis conviée. Si un jour je devais me marier, j'irai<br /> surement à l'Eglise parce que mon homme y tient..plus par tradition que par croyance....mais il sait que le curé saura le fond sincère de ma pensée, parce que j'ai pas envie, par respect pour ma<br /> grand mère, de me foutre de la gueule de ceux qui ont vraiment la foi...<br /> <br /> <br /> Ce serait plus facile si mon homme ne voulait pas de l'Eglise...mais , je dois  mettre un peu d'eau (bénite ! haha!) dans mon vin...<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Ben, je ne me rendais absolument pas compte à l'époque que ce type de raisonnement était assez inhabituel pour une gamine, d'autant plus que je n'en parlais à personne et que de toutes façons,<br /> dans la famille, c'était mon frère qui avait un raisonnement logique et rigoureux, pas moi (t'imagines un peu ce que ça donne pour lui...). C'est avec le recul, et en connaissant bien le<br /> fonctionnement des enfants par mon boulot, que je me rends compte qu'il y avait quelque chose de spécial dans ma façon de penser...<br /> <br /> <br /> Je crois que si MonHomme voulait aller à l'église, quelles que soient ses raisons, je le ferais quand même : je ne suis pas anti-église et de loin, simplement je ne vois pas la nécessité d'y<br /> aller si ni l'un ni l'autre n'en éprouve le besoin...<br /> <br /> <br /> Pis nous on n'aura pas l'eau bénite, mais c'est sûr, on aura le vin ! :)<br /> <br /> <br /> <br />

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2001 : rencontre avec MonHomme, début d'un bel amour...

2005 ou à peu près : MonHomme veut une maison à nous, un bébé, peut-être même un mariage ?

2005 à 2007 : je freine, j'hésite, peur du grand saut... peur de moi-même, au fond

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2008, début 2009 : cycles aléatoires, thermomètre, Clomid, Hunher et autres joyeusetés font notre quotidien

mai 2009 à juin 2010 : 5 IAC, avec pauses plus ou moins longues, pas le moindre +

septembre 2010 : FIV 1, négative (mais 9 "bons" embryons, dont 7 congelés) (Chapi et Chapo)

novembre 2010 : TEC 1.1 négatif (Tic et Tac)

janvier 2011 : TEC 1.2 négatif, fin de FIV 1 (Zorro)

mars 2011 : FIV2 négative (Tom-Tom et Nana), 7 congelés

juin 2011 : TEC 2.1 négatif (les Trois Mousquetaires)

août 2011 : mariage, journée inoubliable !

sept/octobre 2011 : TEC 2.2 négatif, fin de FIV 2 (Nicolas et Pimprenelle)

janvier/février 2012 : FIV 3 : 5 embryons, 3 tranférés (sans petit nom)

6 février 2012 : PDS à 56 !!!!!!!!!

9 février 2012 : 103

20 février 2012 : écho 1 : un embryon comme il faut, là où il faut, mais trop tôt pour l'activité cardiaque : c'est notre tortue  à nous !

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