Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:49

 

... ses éclats de rire à tout propos.

 

... son regard par en-dessous qui cherche notre complicité.

 

... ses deux jours de fièvre, son courage à les supporter.

 

... ses « GRNHNHNH » articulés avec une concentration extrême.

 

... son anniversaire !

 

... ses gémissements extraordinaires quand elle pousse un caca.

 

... ses petits cris de joie lorsque quelqu'un fait une course de 4 pattes avec elle, lorsque MimiChat passe à sa portée, lorsqu'elle voit approcher un yaourt aux fruits, lorsque son père sort sa guitare, lorsque j'arrive à la crèche pour la récupérer, lorsque la fauve parvient à déjouer notre vigilance pour lui faire une immense léchouille sur la figure, lorsque je la laisse jouer avec le paquet de lingettes.

 

... ses tentatives pour se mettre debout.

 

... son habileté surprenante.

 

... sa détermination.

 

... son plaisir à se mettre debout devant un meuble, à rafler tout ce qui est à sa portée, à tout balancer par terre, puis à se laisser tomber et à examiner son butin avec une satisfaction manifeste.

 

... son air ravi lorsque son père lui demande « Où elle est Titona ? » et qu'elle pointe son doigt sur son petit bidon (à elle) avec une fierté sans bornes.

 

... son air ravi lorsque son père lui demande « Où il est Papa? » et qu'elle pointe son doigt sur son petit bidon (à elle) avec une fierté sans bornes.

 

... son visage qui se froisse par le bas lorsqu'elle a un chagrin.

 

... son habitude, lorsque nous jouons sur le tapis, de venir me déshabiller pour poser son visage sur mon ventre nu.

 

... son air perplexe, lorsque je lui montre mon sein. Genre :  « Ça me dit bien quelque chose, mais quoi ?... »

 

... sa manière d'agiter ses menottes comme pour faire « Ainsi font font font », en nous regardant avec un sourire dans les yeux, aux moments les plus inattendus.

 

... son air surpris (et vaguement indigné) losqu'elle prend une gamelle inattendue.

 

... son enthousiasme, ses pas de géant lorsque quelqu'un se dévoue pour la faire "marcher".

 

... ses deux dents d'en bas, ses quatre dents d'en haut (vous saviez, vous, qu'il pouvait en sortir trois (trois ? TROIS!!) en une seule nuit ? moi, je soupçonnais pas...).

 

... la vitesse à laquelle elle s'assoit lorsque je le lui demande.

 

... ses « SPLASH ! » dans le bain. (l'état de la salle de bain après son bain...)

 

... son bonheur à ouvrir et fermer les portes de notre toute nouvelle cuisine. (mes frayeurs quant aux conséquences sur ses doigts...)

 

... sa façon d'exiger mon bras pour poser sa joue dessus, un instant seulement mais quel instant !

 

... ses babillages lorsqu'elle se réveille tranquille, les matins ordinaires.

 

... son sourire lorsqu'elle me voit après un moment de séparation.

 

... sa respiration lorsqu'elle s'endort contre moi.

 

... ses éclats de rire à tous propos.

 

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 07:47

 

6h15.

 

Du matin.

 

Un constat s'impose : ma fille n'a aucune envie de se rendormir.

 

Par contre, elle semble ravie d'être là où elle a fini par échouer (vous les sentez, là, les deux heures d'errance dans toutes les pièces de la maison?) : sur sa chaise haute, à jouer avec le couvercle d'un pot de confiture.

 

Voilà voilà...

 

6h15.

 

Du matin.

 

...

 

Et il y a des poires qui s'abîment dans leur saladier, là.

 

 

Quand on envisage d'avoir un enfant, quand on est en PMA, quand on est enceinte, on tente désespérément de comprendre ce que c'est que d'être mère, on essaye d'imaginer quelle maman on sera(it).

 

On suppute, on imagine, on fait des plans sur la comète : on est loin du compte.

 

 

En ce qui me concerne, finalement, être la maman de cette petite fille-là c'est considérer qu'il est (presque) normal de faire de la compote de poires à 6h15 un dimanche matin (de vacances)(snif, quand même...).

 

 

(Zut ! elle s'est lassée du couvercle.

Pas grave : je vais la mettre devant la porte du placard pour qu'elle l'ouvre/ferme.

Ça va bien me l'occuper 10 minutes ? )

 

(oups... elle mange la porte... faut que je vous laisse, j'ai une porte à sauver.)

 

 

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 16:00

 

Un quart d'heure devant moi, donc.

Juste ce qu'il faut pour vous écrire.

À vous, les 14 à qui nous avons tenté de donner une chance.

Vous les 14 à qui la chance n'a pas souri.

 

Je pense à vous parfois.

À l'avenir que vous auriez pu avoir, si.

À la façon dont vous auriez rempli nos vies.

 

Je regarde Titona, et je me dis que ç'aurait pu être l'un d'entre vous, à sa place.

Mais, non, c'est elle.

 

Je ne vous dirai pas que je vous aime comme je l'aime, ce ne serait pas vrai. Vous n'êtes pas mes bébés, vous n'avez jamais été mes bébés.

Vous avez été des espoirs, et, bizarrement, même si ces espoirs n'ont pas été réalisés, vous restez en moi comme tels : une presque-promesse de bonheur. Et une presque-promesse croyez-moi, lorsqu'il s'agit de bonheur ça compte.

 

Vous n'avez pas eu d'avenir, mais vous n'avez pas servi à rien.

Nous vous avons espérés, nous vous avons créés, vous nous avez portés. Portés à bout de bras (c'est plutôt rigolo, de vous imaginer avec des bras !) jusqu'au bonheur que nous avons fini par atteindre grâce à l'un d'entre vous.

 

Je sais ce que je vous dois, je vous en suis si reconnaissante...

C'est vous qui me dictez la conduite à tenir avec vos deux "petits frères" en attente. Comment ne pas leur donner leur chance, quand vous avez tout donné pour que la nôtre se réalise ?

 

 

À l'instant où j'écris ces mots il y a 28 élèves devant moi, qui suent sang et eau pour des histoires de divisons. Ironie du sort...

 

Tiens... 28, c'est pile le double de 14.

La moitié d'entre eux, bon sang, la moitié d'entre eux... ça me donne le vertige, un peu.

Tout cela est absurde  : je sais bien que vous n'auriez pas été 14, en vrai.

Mais malgré tout.

Auquel de ces 28-là auriez vous ressemblé ? Auriez-vous emprunté le sourire de ce garçon, devant ? les yeux pétillants de cette effrontée du troisième rang ? le sérieux imperturblable  de la paire de jumeaux tout au fond ? l'angoisse tangible de la demoiselle tout à gauche, ou la désinvolture de sa voisine ? les longs cheveux blonds de la pépette qui vient de me jeter un oeil, un étonnement dans le regard ?

 

L'un d'entre vous aurait pu être mon enfant.

Ça me bouleverse.

Qui seriez-vous devenus ?

Quelle maman aurais-je été pour vous ?

 

Qui serions-nous, mes amours ?

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 18:49

 

Il est vendredi, 15h02.

 

C'est la récréation.

 

Je traverse la cour pour rejoindre la salle des profs.

 

Mon regard erre dans le vide.

 

Un horde de cinquièmes arrive dans ma direction en hurlant. Une dizaine de garçons, plus deux filles à la traîne.

 

Ils ne me voient manifestement pas, ce n'est donc pas moi qu'ils visent.

 

Ouf.

 

Mais alors, pourquoi courrent-ils ?

 

Mon regard se porte à l'avant de leur trajectoire.

 

?

 

???

 

Cet après-midi, il y avait dans la cour de mon collège une horde de cinquièmes qui coursaient... un lapin.

 

Oui oui oui, un lapin.

 

Un vrai, avec deux grandes oreilles et une trajectoire en zigzag. (la trajectoire en zigzag est sans doute optimale pour semer un renard, mais quand on est poursuivi par une horde de cinquièmes c'est... comment dire... une stratégie audacieuse mais hautement risquée)

 

Et en queue de peloton, deux minettes qui courraient après les garçons pour " leur dire d'arrêter, pauvre lapinou !". (sic)

 

Y a pas à dire, c'est la rentrée.

 

 

 

 

Cette information n'a rien à faire ici, mais il me fallait partager ça avec quelqu'un.

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 14:20

 

Ce matin pour la première fois, ma puce n'a pas protesté lorsque je l'ai déposée à la crèche. Victoire !

 

Jusqu'à il y a peu, Titona ne se déplaçait qu'à plat ventre, en marche arrière. Ça a été très frustrant, jusqu'à ce qu'elle découvre le demi-tour. Assez aléatoires au départ, ses trajets sont devenus contrôlés, et on a eu un peu peur qu'elle ne prenne jamais la peine de chercher la marche avant vu que ça fonctionnait parfaitement bien.

 

Lundi dernier, après quelques dizaines d'écrasage nasal contre le tapis, Titona a découvert la marche avant. À quatre pattes. Assez aléatoire au départ, ça commence déjà à nécessiter une surveillance rapprochée...

 

Quand je dis " BE ! ", ma fille, au tac au tac, me répond " BA !". Alors je lui dis : " BE !", et elle répond " BA !". Et ça peut durer, durer...

Parfois, je la prends au dépourvu. Au milieu de la "conversation", je dis " BA !". Alors, après un dixième de seconde d'hésitation, elle répond " BE !".

 

Est-ce que je vous ai dit que ma fille est un génie ?

 

À la crèche, elles nous ont dit que Titona est autonome, qu'elle est indépendante des adultes.

C'est marrant, ce n'est pas exactement l'inmpression qu'on a, nous.

 

Titona aime "ranger". Elle choppe un objet, et le pose dans une boîte, un tiroir...

Présentement, dans le tiroir à cotons de la table à langer qui a la mauvaise idée d'être à portée de sa main, il y a : des ciseaux à ongles, une montre, un flacon de vitamine D, un sachet de Camilia, une chaussette rouge, une marionnette de lion, un réveil, un post-it vert fluo, une pipette de sérum phy, des lunettes de soleil pour bébé jamais utilisées (comme lunettes, je veux dire), un stylo, un sachet de lingettes qui a eu beaucoup de mal à rentrer, un body moitié-propre, une petite cuillère, une marionnette d'éléphant (au fait, vous savez imiter le cri de l'éléphant vous ? je galère avec ça, si vous saviez...), une clé USB sans couvercle, un paquet de kleenex, une chaussette rouge avec des fleurettes, quelques cotons.

 

Titona a un jouet moche en plastique qui voudrait ressembler à une pieuvre. Quand on appuie sur le bouton, ça fait de la musique.

Alors elle appuie sur le bouton et, posée sur son petit cul, elle danse.

 

Jeudi dernier, Titona était constipée. Alors j'ai fait comme d'habitude, je l'ai couchée sur la table à langer et déshabillée pour qu'elle puisse se contorsionner à son aise et expulser l'objet du délit. Alors ma fille a poussé.

Vous êtes des filles non ? Imaginez donc que vous êtres couchée sur le dos, les jambes repliées pour pousser confortablement (oh tiens, décrite comme ça cette position a quelque chose d'un accouchement...). Vous visualisez ?

Ben en pleine poussée, ma puce a fait pipi. Et dans cette position, le pipi, ça monte. Haut. Et après, ça retombe. Partout. Jusqu'à son museau... J'ai réussi à l'essuyer environ une demi-deconde avant qu'elle n'atteigne avec sa langue la goutte de pipi la plus proche de sa bouche... Les enfants sont formidables.

 

Ce matin en allant à la crèche, Titona a dit "PAPA". Après une pause de quelques secondes, elle a redit "PAPA".

Je sais parfaitement que pour l'instant ça n'a pas de sens pour elle.

Mais il me tarde qu'elle comprenne que ces bruits qu'elle émet peuvent avoir un sens, peuvent servir à communiquer.

 

Quand on met de la musique ou quand je chante dans la voiture, il y a presque toujours un moment où elle se met à "chanter" avec nous. C'est magique... et dangereux, parce qu'à chaque fois j'ai un choc d'amour qui me déconcentre de ma conduite pendant quelques secondes.

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 13:51

 

Ce blog ne sert plus à grand chose...

Il n'y a plus grand-chose d'écrit...

Il n'y a plus grand monde pour le lire...

Tant pis, j'écris quand même un article aujourd'hui : j'ai quelques petites choses à déposer, tant mieux si elles trouvent lectrices à leur pied (et non pas à leurs pieds, ce serait prétentieux).

 

 

Hier vers 16h10, en préparant le goûter de ma fille, j'ai ovulé. (À gauche).

Ne me demandez pas comment je sais que cette douleur-là, à ce moment-là, est une ovulation. Je le sais, point barre. Et je n'en reviens pas de le savoir.

 

Je me demande ce que mon corps serait capable de faire de cette ovulation si MonHomme acceptait d'envisager des une tentatives de n°2. Nulle amertume dans cette interrogation en ce moment, mais je n'aurais pas dit la même chose il y a quelques semaines. Va comprendre...

 

Je n'ai aucune contraception depuis 11 mois. (heu... depuis 6 ans et 3 mois en fait mais bon, vous avez compris l'idée hein). Juste la confiance qui nous lie, juste la certitude absolue qu'un enfant se fait à deux...

 

 

Hier à la visite des 11 mois, mon généraliste m'a dit au passage que c'était important de faire des choses pour moi, d'être, en plus d'une maman, une "épouse", une amante, une femme... Il m'a demandé ce que j'en pensais, comment je m'en sortais.

Je lui ai répondu spontanément que je trouve que ce n'est pas simple mais passionnant.

Nous avons tout à inventer, tout à découvrir.

Découvrir notre fille, avant tout.

Découvrir le Papa qu'il est, la Maman que je suis. Découvrir les parents que nous sommes ensemble.

Inventer l'homme, la femme que nous devenons.

Inventer le couple amoureux que nous devenons.

La vie nous sourit, c'est bien le minimum que de lui sourire en retour.

 

 

Ma Titona a toujours du mal à s'endormir. Pour les siestes, pour les nuits. À la crèche, semble-t-il, ça se passe "bien". On ne demande pas trop de détails, car... est-ce un "bien" qui dit "elle pleure mais on gère", que je détesterais car ma fille pleure et je ne suis pas là pour la consoler, ou un "bien" qui dit "elle s'endort sans une protestation", que je détesterais car alors pourquoi pleure-t-elle pour les siestes à la maison ?

 

Ces jours-ci je ne gère aucun coucher, je ne m'en sens pas capable. Alors MonHomme l'aide à s'endormir, avec une patience qui me sidère et me culpabilise et me libère.

 

 

Hier soir, MonHomme en vadrouille, ma fille s'est endormie contre moi, sa tête posée au creux de mon cou. C'était la première fois. (elle s'est endormie souvent contre moi, mais à plat ventre sur mon bras)

J'avais vu, souvent, des mamans ou des papas avec leur petit abandonné contre eux, la tête dans le cou. J'avais trouvé ça émouvant. J'avais parfois rêvé d'en faire autant. Rêvé mais pas trop fort, pour ne pas me faire trop mal.

Si j'avais su...

 

Si j'avais su que le bonheur pouvait être si grand, j'aurais été jalouse.Furieusement jalouse.

Si j'avais su qu'il serait si fort, chaque jour, chaque seconde, j'aurais tué pour le toucher du doigt.

 

 

Vous qui cherchez encore : tant qu'il vous reste un peu d'espoir, un peu de force, un peu d'envie, battez-vous.

Pour porter un enfant ou pour aller le chercher à l'autre bout du monde, "peu importe".

Un jour  votre enfant s'endormira dans vos bras, la tête au creux de votre cou, et la vie vous sourira.

 

 

Je pense à vous, je vous embrasse depuis mon pays heureux.

Partager cet article
Repost0
16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 16:37

 

Tous les ans, il y a un 15 août. (si si, je vous assure)

 

Tous les 15 août, il y a une fête.

 

À cette fête, tous les ans, il y a des amis chaleureux, des chansons, deux invités boulets, des grillades, un bal musette vaguement nul, des apéros à n'en plus finir, de la musique, des enfants qui courent, des rires, MonHomme qui court après le ballon des gamins, des éclats de voix, une soirée un  peu fraîche, un anniversaire.

 

Depuis plusieurs années, sans qu'on n'en parle entre nous, les 15 août faisaient partie des jours qui nous maintenaient à flot, de ces jours où on rechargeait les batteries.

 

De ces jours, aussi, où on ressentait vraiment très fort l'absence d'un petit machin braillard (ou pas) qui ouvre de grands yeux (et de grandes oreilles) au milieu des chants, au milieu de la musique, au milieu des rires, des enfants qui courent et des éclats de voix. Au milieu de la musique, surtout.

 

Depuis plusieurs années, MonHomme et moi regardions les enfants courir -et grandir- avec un autre regard.

 

Depuis plusieurs années, on imaginait l'absent, au milieu de tout ça.

 

Depuis plusieurs années, sur le chemin du retour, on pleurait un peu de bonheur et un peu de tristesse aussi.

 

 

 

L'an dernier, il n'y a pas eu de 15 août pour moi : mon gros bidon supportait mal la chaleur.

 

 

 

Cette année, il y a eu un quinze août.

 

Cette année, il y avait un petit machin pas du tout braillard, perché sur sa chaise haute, qui ouvrait des yeux immenses.

 

Il y avait des guitares, des diatos, des cornemuses, des tambours, des flûtes, et ma fille.

 

Il y avait des enfants qui courent, de la musique à fond les ballons, des chansons, et ma fille.

 

Il y avait des grillades, des apéros à n'en plus finir, des chansons, et ma fille.

 

Il y avait MonHomme qui piquait le ballon des gamins, un anniversaire, deux invités boulets, et ma fille.

 

Il y avait une soirée un peu fraîche, un bal musette vaguement nul, des amis, et ma fille.

 

Il y avait Papa à la guitare, Maman au diato, J. au tambour, M. au diato aussi, E. à un instrument que je ne citerai pas ici car trop rare et donc trop gogolisable, D. à la flûte, G. à la guitare aussi, l'autre E. à la cornemuse, et ma fille.

 

Et ma fille.

 

Et ma fille.

 

Et ma fille.

 

Exactement comme ça.

 

Juste, exactement, comme ça.

 

...

 

Partager cet article
Repost0
9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 16:10

 

Oui oui oui.

 

Retour de couches.

 

Comme ça.

 

Paf.

 

Mon corps a fait ça tout seul.

 

Dingue...

 

Et...

 

Vendredi 26, j'avais la glaire filante. Tellement filante que je m'en suis aperçue en essuyant un pipi. (ami qui me lis, n'oublie pas le contenu de l'avertissement en bas de page).

 

Alors forcément, je me suis dit : voyons voyons ce qui va se passer (ou pas) dans quinze jours.

 

Puis j'ai oublié.

 

La plupart du temps.

 

Puis.

 

Aujourd'hui, en promenade avec Titona, mal au genou.

 

Tiens ? Au fait, dans quinze jours, c'est aujourd'hui !

 

Et au retour à la maison, une belle tâche rouge...

 

14 jours, pile, après la glaire filante.

 

Des règles.

 

14 jours après une (supposée) ovulation.

 

Dingue.

 

J'en ai pleuré... pas de joie, pas de soulagement, mais surtout pas de tristesse non plus. Des pleurs qui m'ont fait du bien. Des pleurs qui disaient : Je suis normale.

 

Je suis normale.

 

Et c'est tout.

 

Dans tous les sens de l'expression...

 

Putain que c'est bon !

 

Partager cet article
Repost0
7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 21:01

 

Cet après-midi, j'ai passé un moment dans une librairie, rayon "petite enfance".

J'étais à la recherche de livres :

  • jolis
  • en carton épais (ie : résistant au machonnage intensif de Titona)
  • pas trop débiles
  • qui me plaisent...

Après avoir littéralement craqué sur un livre totalement inadapté à ma Titona (euh... je dirais qu'il est adapté pour des gamins de 4 ou 5 ans, à la louche...), je me suis retrouvée devant le rayon des "imagiers". Le principe est simple : une page, une image, un mot. Soit. Alors, il y avait l'imagier de la musique, l'imagier de la nuit, l'imagier du jour, l'imagier des animaux, etc, etc. Et aussi, l'imagier de papa, l'imagier de maman.

 

Dans l'imagier de papa, il y avait entre autres : une voiture, une moto, une planche à voile, des copains sportifs, un frère, une soeur, un marteau, une planche à repasser (mais papa faisait la gueule), un téléphone, un escabeau, un caleçon, un pull, un seau et une serpillère (mais papa faisait la gueule), un pantalon, des baskets, un bureau, une valise.

 

Dans l'imagier de maman, il y avait entre autres : un soutien gorge (si si !), une robe, un magazine, une machine à laver, un aspirateur, du maquillage, un agenda (non mais sans blague ??), un porte monnaie, une casserole, une copine échevelée à l'air allumé, une grand-mère, des lunettes de soleil, des escarpins, une brosse à cheveux, une balance.

 

Je jure que je n'ai pas exagéré le trait.

 

Moi je dis, les filles : Y A ENCORE DU BOULOT !!

 

(heu, j'ai pas acheté les imagiers)

(c'est juste une précision au cas où)

 

 

 

 

 

PS : par contre si vous avez un cadeau à faire à un grand petit, je vous conseille "Sans titre", de Hervé Tullet, chez Bayard Jeunesse. C'est joli, rigolo, poétique... J'ai craqué, je l'ai acheté !

Partager cet article
Repost0
5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 17:59

 

Oui, étrange...

 

Mon article précédent s'intitulait "Interrogations".

 

J'ai reçu de gentils commentaires de mamans qui tentaient de répondre aux interrogations en question. Merci, les mamans.

Mais ce n'était pas l'objet de mon article... J'avais déjà trouvé des réponses, plus ou moins satisfaisantes, à ces interrogations. (je crois bien qu'être maman, c'est se poser plein de questions, trouver plein de réponses, ne pas savoir si elles sont bonnes et s'en satisfaire quand même...)

 

Mon article voulait parler de ma surprise sans cesse renouvelée d'être en train de me poser ces questions-là.

Mon article voulait dire que, à chaque question ou presque, un petit bout de moi me chuchotte au creux de l'oreille que j'ai une chance folle d'être devant ces "problèmes".

Mon article disait sans doute, un peu, que la maman que je suis reste marquée par les années de PMA, les années d'incertitude.

Cet article voulait dire que, du fait de notre parcours, la maman que je suis savoure pleinement chaque instant de sa nouvelle vie, y compris ceux supposés être moins sympas.  

(note aux pas-encore-mamans : sachez que je vous épargne le récit de ce qui est VRAIMENT désagréable. Un peu pour ne pas vous décourager (nan... je rigole !) , un peu par pudeur, et beaucoup parce que les "petits" bonheurs quotidiens effacent littéralement les nuits sans sommeils et autres dégâts collatéraux sur le couple)

 

Cet article a été reçu très différemment de ce que je voulais dire.

Ça ne me heurte pas, mais ça m'interroge.

 

Ce blog est devenu un blog de maman...

C'était sans doute inévitable, mais je ne suis pas sûre de vouloir écrire un blog de maman.

Je ne suis pas sûre d'assumer le changement de lectrices que ça implique, le changement de "communauté".

 

Du coup, je m'interroge...

(et la boucle est bouclée !)

Partager cet article
Repost0

???

  • : Sur notre chemin...
  • : Sur notre chemin, la PMA, parce que notre bébé ne viendra pas sans l'aide d'une troupe de magiciens professionnels.
  • Contact

Nos sentiers déjà battus :

2001 : rencontre avec MonHomme, début d'un bel amour...

2005 ou à peu près : MonHomme veut une maison à nous, un bébé, peut-être même un mariage ?

2005 à 2007 : je freine, j'hésite, peur du grand saut... peur de moi-même, au fond

2007 : arrêt de pilule : je n'ai plus (trop) peur

2008, début 2009 : cycles aléatoires, thermomètre, Clomid, Hunher et autres joyeusetés font notre quotidien

mai 2009 à juin 2010 : 5 IAC, avec pauses plus ou moins longues, pas le moindre +

septembre 2010 : FIV 1, négative (mais 9 "bons" embryons, dont 7 congelés) (Chapi et Chapo)

novembre 2010 : TEC 1.1 négatif (Tic et Tac)

janvier 2011 : TEC 1.2 négatif, fin de FIV 1 (Zorro)

mars 2011 : FIV2 négative (Tom-Tom et Nana), 7 congelés

juin 2011 : TEC 2.1 négatif (les Trois Mousquetaires)

août 2011 : mariage, journée inoubliable !

sept/octobre 2011 : TEC 2.2 négatif, fin de FIV 2 (Nicolas et Pimprenelle)

janvier/février 2012 : FIV 3 : 5 embryons, 3 tranférés (sans petit nom)

6 février 2012 : PDS à 56 !!!!!!!!!

9 février 2012 : 103

20 février 2012 : écho 1 : un embryon comme il faut, là où il faut, mais trop tôt pour l'activité cardiaque : c'est notre tortue  à nous !

25 février 2012 : écho 2 : la tortue a une activité cardiaque

14 mars 2012 : écho 3 (9 SA + 1) : tout va bien !

Vocabulaire